Édition ou auto-édition ? Notre comparatif pour publier un roman

Édition ou auto-édition ? Notre comparatif pour publier un roman

Actuellement, plus de deux millions de français disent vouloir publier un roman. C’est énorme et problématique, puisque, en moyenne, seul 1 auteur sur 5000 parvient à être publié en maison d’édition à compte d’éditeur. Faites le calcul, cela signifie que seuls 400 d’entre vous trouveront un éditeur dit « traditionnel ». C’est peu, trop peu. Cela peut même sembler injuste. Le Graal semble inaccessible pour le commun des auteurs. Dans ces conditions, vous êtes nombreux à opter pour l’autoédition. Cette pratique connait un essor croissant depuis le milieu des années 2000. Avec quelles conséquences ? Certains le savent déjà. Pour les autres, je vais essayer de mettre en lumière les avantages de l’autoedition comparé à l’édition traditionnelle à compte d’éditeur, mais aussi ses inconvénients.

Que le match édition VS autoédition commence !

1ere manche : la direction d’ouvrage du roman

En passant par une maison d’édition traditionnelle, la direction d’ouvrage est comprise dans les prestations. Relectures attentives, coupes de texte, corrections orthographiques, de grammaire et de conjugaison, conseils en matière de syntaxe et de style. La mission de la maison d’édition est de transformer votre roman en littérature, pour garantir aux lecteurs des textes de haute qualité.

En vous autoéditant, personne ne relira le texte, ce qui suppose que personne ne le transformera ; votre roman restera tel que vous l’avez créé, à votre image. Cela suppose également que personne ne remarquera d’éventuelles erreurs d’orthographe, de syntaxe et autres coquilles. En vous offrant les services d’un correcteur professionnel ou d’une maison d’autoédition vous éviterez une recrudescence de fautes dans votre roman.

Verdict pour la direction d’ouvrage : égalité.

En effet, tout dépend de vos objectifs. Si vous êtes certains d’avoir rédigé un chef-d’œuvre, pas la peine qu’il soit défiguré par un éditeur. Par contre, si vous pensez qu’il est perfectible, mieux vaut confier la publication de votre roman à un éditeur ou, a minima, passer par les services d’un correcteur professionnel ou d’un autoéditeur qui corrigeront votre roman contre quelques dizaines, voire quelques centaines d’euros, selon la taille du texte.

2e manche : la couverture du roman

Les éditeurs traditionnels travaillent avec des graphistes et des illustrateurs professionnels, pour offrir à votre roman la couverture qu’il mérite. Le résultat est souvent saisissant. Seul problème : vous n’avez pas votre mot à dire quant au résultat. C’est à prendre, ou à laisser.

En vous autoéditant, vous restez maitre de votre couverture. Seul problème : combien d’entre vous maitrise In Design, Photoshop ou Illustrator ? Si vous n’avez jamais entendu parler de ces logiciels attachez-vous les services d’un graphiste ou d’une maison d’autoédition qui propose des prestations professionnelles de création de couverture de roman.

Verdict pour la création de couverture de roman : avantage éditeur.

S’il s’agit d’un gros éditeur bien sûr, comme les Albin Michel et autres Gallimard, qui ont les moyens de travailler avec des graphistes et des illustrateurs professionnels. S’il s’agit d’un petit éditeur, au budget moindre, votre couverture de roman sera peut-être moins aboutie que votre propre création et sans doute moins belle que les couvertures de graphistes professionnels et d’autoéditeurs qui, potentiellement, disposent d’un budget illimité (en fonction des moyens des auteurs).

Quelles sont vos influences littéraires étrangères ?

1 octobre 2019

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